Av. des Condamines, 34230 Puilacher, FRANCE +33.660631061 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

histoire

HISTOIRE

"Les photos de la situation du château en 1977 et celles des documents d'Amelin sont de : M. Descossy (c) Région Languedoc-Roussillon - Inventaire général, 1977"

Un château sur des bases très anciennes
Puilacher est un lieu très ancien, signalé dès 804 dans le cartulaire de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert). Il y a eu très tôt un château et, au XIIè siècle, il a été habité successivement par deux «Dames de Puilacher» célèbres, Aimeriga et Marie Navarre de Montpellier.
Le château actuel a été construit sur un château médiéval, qui englobait l'église paroissiale de la Saint-Trinité, et dont témoignent une tour ronde englobée dans le bâtiment et la tour d'angle actuelle. On doit son aspect actuel aux importants travaux d'aménagement du XVIIème siècle, caractérisés notamment par l'escalier, les niveaux du bâtiment principal ainsi que la forme de quelques-unes de ses baies (à croisée, à meneau et à traverse).
Un des seuls dessins anciens dont nous disposons est le dessin d'Amelin datant des environs de 1825 et montrant l'escalier du château et l'église.

1975, une année charnière

Les propriétaires actuels ont acheté ce château en 1975 alors qu'il n'était plus habité depuis de
nombreuses années et qu'il servait de bâtiment agricole. Il était en mauvais état et a dû faire
l'objet de gros travaux.

tour d'angle 1975Tour et façade Est en 1977

Rénovation

30 ans de travaux
La façade du château, typiquement languedocienne, très sobre, a donc été remaniée profondément en 1977 pour lui redonner son agencement du XVIIème siècle avec, au centre et dans sa partie sud-ouest, des fenêtres à meneau et, dans sa partie nord-est, des fenêtres cintrées, témoins d'un remaniement au XVIIIème siècle.
Les fenêtres du XVIIème siècle avaient été murées ou détruites et la plupart de leurs encadrements étaient brisés ou fendus.
De grandes porte-fenêtres avaient été ouvertes vers 1850 au premier étage dans la partie centrale de la façade; elles n'avaient plus de balustrades.
Dans la partie nord  de la façade, le cintre du portail avait été remplacé par un fer U, la fenêtre du milieu du premier étage avait été agrandie jusqu'au plancher pour faciliter l'introduction des produits agricoles ; la fenêtre du milieu du deuxième étage avait été agrandie pour les mêmes raisons ; le cintre d'une des fenêtres du premier étage était remplacé par un linteau horizontal...

Les voûtes à pendentif de l'escalier, typiques du Languedoc, comportaient de nombreuses pierres qui s'effritaient et qui ont été remplacées. Le magnifique plafond à la française à trois moulures de la salle de séjour a été dégagé et restauré. La cheminée monumentale de la salle de séjour a été mise en place en s'inspirant d'une cheminée existant dans une tour d'une cathédrale. Les façades de la cour intérieure et de l'entrée côté église ont également changé d'aspect.


Les photos témoignent des travaux réalisés en comparant l'aspect du château en 1977 et maintenant.

Façade côté ouest en 1975
Façade côté Ouest en 1975
façade côté ouest en 2012
Façade côté Ouest en 2012
facadeest1975
Façade côté Est en 1975
facadeest2012
Façade côté Est en 2012

Architecture

Inscrit Monument Historique

Le 21 décembre 1984, les façades, les toitures et l'escalier central ont été Inscrits Monuments Historiques par arrêté du Ministère de la Culture.

Le plafond à 3 moulures du XVIIè siècle de la salle de séjour figure parmi les éléments remarquables du château, ainsi que la cheminée monumentale du séjour.

archi1
Plafond à la française à 3 moulures
archi3
Porte d'entrée
archi2
Voûtes de l'escalier central

 

Une Association

En 2010, l'association « LES AMIS DU CHATEAU DE PUILACHER » a été créée.
Parmi ses buts principaux, on peut citer: «contribuer à la conservation, à la restauration, à la mise en valeur et à l'animation artistique et culturelle du château de Puilacher et de ses abords... plus particulièrement (assurer) la promotion des artistes africains contemporains afin de mieux les faire connaître, les aider à développer de nouveaux moyens de création et participer ainsi à l'amélioration de leurs conditions de vie, de travail, de déplacement ».